Le dernier des trois Léoville, Léoville Poyferre est "l'incarnation de St Julien". Alors que le plus grand Léoville Las Cases est fortement influencé par ses racines Pauillac et que Léoville Barton penche vers Beychevelle, Léoville Poyferre a la douceur soyeuse non seulement convoitée dans tous les vins de Saint-Julien mais aussi dans tous les vins de Bordeaux.

Cela n'a pas toujours été le cas - comme pour tous les Léoville, il s'agit d'un Super Second de 1855 et considéré comme le meilleur du trio. Mais ce qui était autrefois un vin superbe est tombé en déclin après 1945. Un propriétaire absent, une équipe de direction désintéressée et un équipement médiocre ont fait que les années 1970 ont été rudes pour le domaine, avec seulement 30% des terres produisant des raisins utilisables. 1979 a vu une nouvelle propriété et l'arrivée subséquente des experts en vin renommés de Bordeaux Michel Rolland et Emile Peynaud. D'importants investissements ont été réalisés, un programme de replantation de 19 ans a commencé, les caves ont été rénovées et Poyferre a commencé la lente remontée vers son ancienne gloire. 1982 voit la sortie du premier millésime Poyferre de note.

Au fur et à mesure que la replantation prenait racine, la nouvelle direction a acheté davantage de terres environnantes, les portant au domaine de 60 hectares qu'il est aujourd'hui. Planté à 63% Cabernet Sauvignon, 29% Merlot, 2% Cabernet Franc et, en raison de sa difficulté à mûrir, seulement 6% Petit Verdot. Le sol est graveleux, avec des traces d'argile, de calcaire et de sable. Le Château n'étant pas réellement situé sur les lieux (lorsque le domaine a été divisé avec Las Cases, Las Cases a gagné les lieux), le vin est pompé par un système de canalisations souterraines.

2015 a été considérée comme un tournant pour le vin, peut-être en raison de l'équipe plus jeune qui a été recrutée fin 2004. 2009 a vu un score parfait de 100 points de la part de l'influent critique de vin Robert Parker. 2017 est sorti pour les négociants en vins de Bordeaux à seulement 54 € la bouteille, pour une note de 91-93 de Neal Martin et 95-96 de James Suckling. Alors que les millésimes récents n'ont pas encore atteint l'excellence de l'offre de 2009, le prix de 2017 est une remise de 18% par rapport au millésime 2016. Cependant, la croissance est régulière avec des prix qui augmentent d'environ 50 % sur 10 ans. Cela n'inclut pas le 2009, qui affiche une augmentation sans précédent de 93 %, et continue d'augmenter.